Les chroniques de Keir Saint-Clair.

Nom : Keir Saint-Clair
Naissance : -1000 avant JC Pays de Galle
Déésse tutélaire : Morrigan
Compétences : Guerrier Saint
Avatar : Jensen Ackles

Depuis le début du monde, dans le nord du pays de Galle vivait un peuple Celte, les Ordovices. Ils furent rayés de la carte au 1er siècle après JC par les romains.
C’était un peuple de guerrier qui ne craignait pas la mort. Il savait que leur âme partirait vers le Sidh, le paradis des Celtes là où se rendait leur âme immortel après la mort. La légende dit qu’à chaque génération, Morrigan la déesse de la guerre choisissait dans cette tribu un champion pour compléter son armée.

Keir Saint-Clair est né au début de l’âge de fer, vers -1000, dans ce peuple. A cette époque on était guerrier ou fermier. Ses parents moururent alors qu’il était encore enfant. Sa jeunesse il la passa à apprendre les armes pour défendre ses terres contre les envahisseurs. De tous les combats il revint vainqueur. Acclamé en héros à chacun de ses retours, le village le comblait d’offrandes. Mets les plus délicieux, les femmes les plus belles, le meilleur alcool, il avait tout.

Il était au sommet de sa gloire quand une rumeur vint de l’est. Des fuyards parlaient d’une harde de barbare invincible qui rasait village après village. Le flot de réfugiés passait par le village de Keir, mais peu restaient, cherchant le salut dans la fuite. Pourtant une femme resta. Elle était magnifique, intelligente et elle ignorait tout le monde sauf lui. Il en tomba amoureux et lui offrit tout ce qu’il avait. Ils vécurent le bonheur quelque temps, enfin se l’imagina-t-il.

Une nuit ils burent plus que de raison, elle lui dit qu’elle a une surprise pour lui. Elle le déshabille lascivement, parcoure sa chair mise à nu, de baisers. Elle l’allonge sur le lit et se frotte contre lui comme une chatte. Elle prend son sexe à pleine main et le place à l’entrée du sien. Sa moiteur est chaleureuse et il s’émeut qu’elle soit prête juste pour lui. Elle s’empale lentement sur lui. Son regard est mutin. Elle commence à se déhancher et il ferme les yeux de bonheur. Le monde autour n’existe plus. Il n’y a plus que ce fourreau chaleureux qui l’enserre. Elle lui fait l’amour comme jamais. Il sent ses reins se cambrer annonce de l’orgasme. Elle pose délicatement ses lèvres sur les siennes. Son plaisir part de ses reins comme une boule de feu pour exploser dans son cerveau. Son cœur s’arrête l’espace d’un instant. Sa semence sort en de longs jets de son sexe frémissant. Quelque chose ne va pas. Quelque chose de puissant et pourtant immatériel quitte son corps. Son âme. Tétaniser par l’orgasme il n’a pas la force de se débarrasser de la succube qui lui vole sa vie.

Le temps s’arrête et la scène se fige. Une femme à la beauté inhumaine entre dans la chaumière de Keir. Son corps quasiment nu est tatoué comme les guerriers de son peuple. Elle contourne la succube figée comme une statut de sel. Elle pose deux doigts sur le front du guerrier agonisant.

Une scène se forme dans son esprit, il se voit mourir sous la bouche de la démone. Sa mort est le signal de l’attaque de la harde de barbare qui fond sur son village. Il voit ses amis tomber sous les coups des agresseurs. Ils violent, pillent jusqu’à plus soif. Au petit matin il n’y a plus aucune âme qui vit et le village finit de se consumer en un tas de braise.

Une voix mélodieuse lui parle dans sa tête. Elle lui dit que la destinée n’est pas figée et que les choses peuvent se passer autrement. Il reconnait le Reine fantôme, elle est la guerre, le destin, la mort, le sexe. Elle est Morrigan. Son intervention a un prix. Elle peut lui insuffler le courage frénétique pour le sauver, pour sauver ses amis. Elle peut le guider pendant la bataille pour anéantir les démons qui les attaquent. Mais en échange elle le veut lui.
Il prête solennellement serment de la servir, même si il doit abandonner ceux qu’il aime pour commencer une guerre qui dure depuis le début du monde et qui ne finira qu’avec lui.

La scène reprend. Une corbeille les regarde depuis une poutre. Il a une dague dans la main. D’un geste rapide et sur il l’enfonce dans la tempe de la succube. La tourne et retourne. Le corps de la démone s’affaisse. Il a juste le temps de revêtir une tenue, son glaive et son bouclier et sort en donnant l’alarme. Le combat dure une bonne partie de la nuit. Inlassablement la harde attaque. A chaque fois le village repousse l’assaut au prix de lourde perte. A la fin de la nuit les barbares se retirent. Morrigan guide ses pas jusqu’à la caverne où se terre le vampire et le reste de ses troupes. Il les tue un par un jusqu’à arriver devant le corps endormit du vampire. Comme Morrigan lui a dit il brandit son épée émoussée par une nuit de combat et l’abat sur le cou du monstre. Il lui faut deux coups pour détacher la tête du corps et transformer la créature des ténèbres en cendre.

Il ne reviendra plus parmi les siens. Il est désormais en guerre et elle ne fait que commencer.