Dejah Animal spirit

Nom : Thoris
Prénom : Dejah (se prononce Didjah)
Diminutifs :Dj

Date de naissance :A l’ère homérique, période étrusque.
Lieu de naissance : Tyrrhénie  (en Etrurie, correspond à peu près à l’actuelle Toscane en Italie)
Signes distinctifs :Tatouages à l’encre rouge, dessins tribaux qui ornent le haut de son corps, épaules, haut des bras, hanches, haut des cuisses. Et un sur la tempe. Mais elle sait les dissimuler si besoin est.

Voie de magie : Conjuration.
Avatar : Lynn Collins

DESCRIPTION PHYSIQUE
De taille moyenne, un corps sculptural aux courbes généreuses et à la peau dorée, une longue et abondante chevelure noire, bouche aux lèvres pleines et des yeux d’un bleu surprenant. Ses tenues vestimentaires sont adaptées aux époques qu’elle traverse, mais un goût assurément prononcé pour les soieries, voilages aériens, tissus précieux qui mettent en valeur ses formes. Robes magnifiques, ou bustiers renversants, Dejah n’aime pas cacher ses atouts. Sans oublier un goût immodéré pour les bijoux dont elle s’affuble constamment.

DESCRIPTION MENTALE
Orgueilleuse et fière, sûre de sa beauté et de son emprise sur les autres. Elle aime les compliments et la flatterie, qu’elle soit sincère ou non. Chatte câline, elle peut se montrer très tactile, possessive, passionnée, charmeuse, attentionnée tout comme elle peut soudain sortir ses griffes. Susceptible, vindicative, et très protectrice envers ceux qu’elle aime, c'est-à-dire, ses amis les animaux.

VOTRE PERSONNAGE EN SITUATION

Et bien… par où commencer ?
Je suis une magicienne, enfin d’aucun diront une sorcière, oui bon rien de nouveau à cela, c’est un héritage familial on va dire. Nous sommes sorcières de mère en fille, etc. Ma mère a eu un passé très houleux, largement décrit dans les légendes homériques et les mythes d’ici ou d’ailleurs. C’est d’elle que je tiens mon talent, mon art de la magie, et son grimoire, de bien entendu. Vous savez, c’est la seule chose qu’elle m’ait laissé avant de disparaitre. Ce don inné d’invoquer l’anima animalis et son grimoire. Et c’est tout ce que j’ai eu d’elle, car je ne l’ai pas connue, je n’ai pas grandi à ses côtés. Pour ma sécurité, elle a jugé qu’il valait mieux m’éloigner. J’ai donc grandi dans une peuplade d’Etrurie, des guerriers très fiers et… hmm très musclés.

Oh mais tout cela n’est pas très amusant, excepté le passage où j’ai découvert les plaisirs de la chair. Et puis bon les déceptions amoureuses, sans intérêt ! hum…  Oh je sais, et si je vous racontais une mystérieuse rencontre que j’ai faite il y a très longtemps et qui changea le cours de ma vie ?
C’était peu après que j’eus reçu la seule et unique visite de ma mère…. C’était par une belle nuit d’été….

La scène…  

L’air était particulièrement doux ce soir là. Dejah avait passé la journée avec Mastro Longhi, un maître dans le dressage des chevaux, et un maître aussi pour monter de jeunes pouliches en mal de plaisir. Oui, la journée avait été très agréable, mais il était temps à présent pour la jeune femme de rejoindre le palais. Le Seigneur Tarcon n’admettait aucun retard à sa table ! Et même s’il adorait sa pupille, elle ne faisait pas exception à la règle.
Sa pupille. Dejah tout en marchant, et tenant sa robe pour ne pas salir son ourlet, se demanda si un jour il se déciderait à lui parler de son aventure avec sa mère, si un jour il lui avouerait sa paternité. Et elle ? Combien de temps était-elle prête à attendre avant de lui arracher des aveux ? Mais finalement, était-ce vraiment important ? Elle bénéficiait déjà d’un statut particulier, jeune prêtresse promise à un grand avenir. Les gens l’appréciaient beaucoup. Et elle appréciait le confort que ce statut lui apportait. Alors peu importait si elle n’était pas officiellement reconnue comme la fille du Seigneur de Tyrrhénie, elle avait déjà tout ce qu’elle pouvait désirer.

Elle repéra enfin les deux grandes colonnes de marbre qui marquaient l’entrée des jardins du palais. Avec un peu de chance, elle ne serait pas en retard. Dejah accéléra le pas quand soudain un homme lui barra le chemin. Surprise elle le dévisagea, mais ce qui attira son regard, fut l’éclat qui se refléta sur le pendentif qu’il portait à son cou. Quelque chose qu’elle n’avait encore jamais vu avant, un magnifique bijou de la taille d’un œuf.

- te voilà enfin, depuis le temps que je te cherchais !

L’homme était plus âgé qu’elle, même si son visage était dissimulé en partie par sa capuche. Cependant elle comprit au rictus de sa bouche, et à l’intonation de sa voix qu’il n’avait pas de bonnes intentions envers elle.
Dejah recula.

- qui êtes vous ? Que me voulez vous ?
- Je suis un chevalier du temps ! Je suis venu chercher le grimoire et débarrasser le monde de ton engeance, sorcière ! Tout comme j’ai supprimé Circé !

La jeune femme écarquilla les yeux, horrifiée par les propos de cet homme, mais elle le fut plus encore quand il sortit soudain une lame brillante de son manteau et la brandit au dessus d’elle.
Quand elle entendit le sifflement et que la flèche transperça brusquement le corps de l’homme qui était venu pour la supprimer, elle sortit enfin de sa transe d’immobilité pour reconnaitre derrière le corps qui s’effondrait, le visage de Mastro Longhi en personne.

- Alessandro !

Elle se précipita et se jeta dans ses bras.

- allons ne t’inquiète plus, Dejah, je ne laisserai personne te faire du mal.

Et il lui offrit son plus beau sourire, la serrant contre lui tandis que le corps inanimé du chevalier sur le sol, se volatilisait en un éclair.


Fin de la scène.

…. Voilà, Alessandro m’a sauvé la vie cette nuit là, et d’autres fois encore, mais ceci est une autre histoire !

Dejah a écrit:
Tu crois que je devrais craindre pour ma personne?